PAROLES
TU N’SAIS PAS
Loin du phare qui te guidait la nuit
Tu es un navire en perdition
Chargé de chagrin, de larmes, d’ennuis
Tu n’aspires qu’à la rémission
T’as pris l’eau à maintes reprises
Sur des rives où ta peau s’est usée
Dans tes voiles à soufflé la brise
Terre au loin, sans jamais la toucher
Tu n’sais pas si tu dois, y croire encore
Tu n’sais pas si tu dois, être en accord
Tu n’sais pas si tu dois, t’ignores ton sort
Tu n’sais pas si tu dois, si tu dois…..
La fraicheur du brouillard a figé
Tes épaules frêles et tes pieds nus
Un genou à terre, l’autre écorché
Le sentiment d’être abattu
Refrain
PONT
Autour de toi tout est illusion
Sans même un pourquoi, tu choisis l’abandon
LA BLONDE AUX TOUCHES BLANCHES ET NOIRES
Certain disent qu’ils étaient chanteur
Elle, aurait voulu être une fée
Elle pèse quelques mètres, mesure des kilos
Aux cigarettes, très loin, elle s’en est allée
La blonde aux touches blanches et noires au vibrato infini
La blonde aux touches blanches et noires « amoureuse » elle l’avait prédit
Elle leur doit et se doit quelque chose
Quand elle chante, elle chante sa vie
Elle a posée seule sa voix sur les marteaux
« je n’ai eu besoin de personne » a-t-elle dit
Refrain
Attelée à sa vérité
Elle a pris la route en musique
Sur un croisement, elle l’a conquise toute seule
Au bruit des pas et sons pathétiques
Refrain
Elle croyait que cette folie lui était due
Elle aimait beaucoup ses enfers, se mettre à nu
LE CERCLE
V’là le jour qui se lève, il va bientôt rugir
Sans te respecter il te fera bondir
Brutal, et t’arrachant à la quiétude d’un lit
Le visage ténébreux et le doigt qui appui
C’est le cercle qui tourne, la vie qui s’enroule
le cercle qui tourne, qui tourne, qui tourne
Une toilette sans visage, un petit déjeuner
la convenance de l’habit sonne le glas du levé
Le bruit des pas s’élèvent, le souffle se cale au trot
Allant vers une voiture ou une bouche de métro
Refrain
Devant les portes béantes du sanctuaire des tâches
Les âmes fortes et fébriles, arrivent pour la cravache
Vipères, colombes s’unissent pour servir le roi lion
Son regard et ses dents, font trémousser les pions
Refrain
Le labeur terminé, soulagé de dire « Bye »
Direction l’épicier et retour au bercail
Préparer le diner avoir l’esprit serein
S’allonger, épuisé, la lumière qui s'éteint
M’AIMERAS-TU JUSQU’A CAEN ?
J’entame les routes et voyages de la vie
Je choisis la direction, mes envies
Le soleil parfois rougit ma peau nue
Avancer sans tomber, j’y avais cru
Sur mon chemin soudain une silhouette
Simple, souriante, aux belles facettes
Elle va où je vais, je vais où elle va
Vers le même horizon? peut-être pas
M’aimeras-tu jusqu’à CAEN ?
Aux loupés, aux retards ?
M’aimeras-tu jusqu’à CAEN ?
Maintenant ou plus tard ?
M’aimeras-tu jusqu’à CAEN ?
Sera-t-il bien trop tard ?
M’aimeras-tu jusqu’à CAEN ?
Jusque quand ?
Les bourrasques suivent les maladresses
Et les morceaux du puzzle apparaissent
On tourne vers la gauche puis vers la droite
On prend des avenues, des routes étroites
Refrain
Le temps va et dévoile l’usure des corps
L’envie s’amoindrit, la beauté s’endort
Tes gestes, tes sourires n’ont plus la fraicheur
Mais tes yeux reflètent la joie dans ton coeur
Refrain
NE CHANGE PAS
Si loin ma tendre enfance aux matins enneigés
Où les flocons tombants venaient s’amasser
Le départ pour l’école et les pieds bien chaussés
Tassaient la neige vierge qui les faisait vibrer
Sur les hauts des flancs, le soleil adoucit
Prairies et prés de fauche, et la jonquille fleurit
Le délice printanier offre le goût à la vie
Les paysages, l’horizon figent nos yeux ébloui
Reste comme ça, ne change pas, reste comma ça ne t’en vas pas
Reste comme ça, ne change pas, reste comme ça pour nous, pour toi
Du Honeck et des crêtes, au plus bas des plaines
Tes lacs et tes rivières, claires comme l’eau d’une fontaine
Regorgent de poissons où l’on pêchera sans peine
Aux cotés de sapins, de hêtres et de vieux chênes
Refrain